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Rendez-vous à Bordères-Louron

par amisdecazaux 22 Juin 2015, 21:45

Le samedi 20 juin 2015, les amis de Cazaux-Débat ont donné rendez vous pour la journée du patrimoine et des moulins consacrée au moyen âge. Une quinzaine de personnes ont répondu présents, pour une présentation en trois étapes.

Le rendez – vous était fixé devant l’église, sur la place du village de Bordères-Louron.

Quentin Massias, du Pays d’Art et d’Histoire des vallées d’Aure et du Louron, fait le lien entre la visite qu’il a animé à Loudervielle, fief des seigneurs du Moulor, et la visite animée à Bordères Louron par P Bouygard et l’association des amis de Cazaux Debat.

Pourquoi Bordères ?

Parce que c’était le centre du fief des barons d’Espagne, jusqu’au XIIIème siècle, puis l’un des centres du système féodal et économique qu’ils ont construit et consolidé au fil des siècles. Partis de Bordères et suivant la Neste, les Barons d’Espagne – Montespan ont eu une importance historique non négligeable de par leurs relations privilégiées avec la famille de Foix – Béarn, dont ils étaient proches parents, et des rois de France avec qui ils avaient fondés à l’embouchure de la Neste et de la Garonne, la bastide de mont Royal de Rivière, Montréjeau.

Les seigneurs de Montespan habitaient loin du Louron depuis le XIIIème siècle. Cette partie de leur territoire était loin et enclavée au sein d’un ensemble qui appartenait à un autre système féodal concurrent et rival à celui de la Maison de Foix, les Armagnac. Pour défendre leur territoire, les barons d’Espagne installèrent des communautés villageoises. La visite a été effectuée en trois étapes dans notre visite de Bordères : au bord de la Neste, au bord du chemin pour observer les crêtes, et enfin, devant les ruines du château.

Les visiteurs, photo prise lors de la visite précédente à Loudervielle, à l'église

Les visiteurs, photo prise lors de la visite précédente à Loudervielle, à l'église

Etape 1 : la Neste – Pont de Bordères- Louron, à côté de l’église

La Neste du Louron, longue de 32 km, prend sa source dans le massif des Calarbides. Elle rejoint à Arreau la Neste d’Aure. Au total, la Neste parcourt plus de 70 km pour se jette

La Neste était navigable par radeau à partir du village de Sarracolin, en vallée d'Aure, en aval du Louron

La Neste était navigable par radeau à partir du village de Sarracolin, en vallée d'Aure, en aval du Louron

Depuis l’antiquité, la Neste était un axe de communication utilisé pour le transport de fourniture et de bois à partir de Sarrancolin, et aussi, un axe suivi par les troupeaux transhumants.

Cf. le site des amis de Cazaux - Débat, les Gaulois sont à la Pène

http://www.amisdecazaux.fr/2014/10/les-gaulois-sont-a-la-pene.html

A partir du XIIIème siècle, ces seigneurs font de la Neste l’axe de communication entre leur montagne du Louron et leur ville de Montréjeau, qui était un centre textile et un port fluvial. Un centre textile, c’est-à-dire un lieu où l’on tannait les peaux pour en faire des vêtements ou tout usage en cuir, ou en laine. Les vallées étaient donc utilisées pour l’élevage et des systèmes de transhumance ou de gazaille.

Au moyen âge, l’agriculture comme l’élevage était organisé dans le cadre d’échanges sur de grandes distances, avec des spécialisations. En cas de pénurie, on pouvait acheter du blé en Bretagne, livré par la mer jusqu’à Bordeaux puis remontant la Garonne. Les porcs pouvaient être élevés petit en Périgord, puis engraissés dans les montagnes pyrénéennes avant d’être abattus à Toulouse ou en Espagne.

Pour amener les troupeaux du Louron à Montréjeau ou inversement, il suffisait de suivre la Neste par la rive droite, ou de passer par la montagne, puis de redescendre la vallée de la Barousse ou du Larboust.

Au moyen âge et sans doute jusqu’à la fin du XVIIIème siècle, la route qui remonte le Louron depuis Arreau n’existait pas. Il n’y avait pas même un chemin. Il y avait plusieurs verrous où la Neste passait au raz d’une falaise fermant la vallée. Le passage ne se faisait que par la rive gauche, par le chemin de Jezeau. Le long de la Neste, des moulins étaient installés pour moudre les céréales produites dans la vallée. C’était le cas à Bordères Louron.

Au moyen âge, la Neste a été le trait d’union des territoires disparates des barons d’Espagne. Ils étaient seigneurs du Louron, et des Bareilles, et de Gouaux. Ils étaient seigneur de Montespan, un village avec un château fort qui dominait la Garonne à quelques kilomètres de la confluence avec la Neste. Et ils étaient seigneurs de Montréjeau, la bastide qu’ils avaient fait construire avec le Roi de France au confluent de la Neste et de la Garonne.

Etape 2 : la vue sur la crête entre Ris et Cazaux – Débat Pont aval de Bordères Louron, remonter la rue et se tourner vers la gauche à l’entrée du pré.

La vallée du Louron était le fief des Montespan, alliés aux comtes de Foix. Elle débouche dans la vallée d'Aure, alliée aux Armagnac, et qui partage une crête avec le comté de Bigorre

La vallée du Louron était le fief des Montespan, alliés aux comtes de Foix. Elle débouche dans la vallée d'Aure, alliée aux Armagnac, et qui partage une crête avec le comté de Bigorre

La crête qui ferme la vallée du Louron : en face, la Pène où se trouvait l'oppidum du Pla dérro croua, et à sa droite, le mail de Lagarde

La crête qui ferme la vallée du Louron : en face, la Pène où se trouvait l'oppidum du Pla dérro croua, et à sa droite, le mail de Lagarde

En face de nous se trouve la Coste de Ris puis de Cazaux Debat. Au bout de la crête a été construit dans l’antiquité un oppidum par des Aquitains contemporains des gaulois, qui parlaient une langue proche du basque. On comprend le sens des noms du coin, Louron, Arbizon, Arreau, Clarabides, quand on va chercher le sens de ces mots avec un dictionnaire basque.

les communautés villageoises au moyen Age étaient constituées de paysans exploitant la terre grâce aux terrasses, et surtout, éleveurs vivant de quelques bêtes, et de la garde de troupeaux venus de la plaine. Ils vivaient misérablement, dans des cabanes regroupées en village, ou dans la forêt avec leurs bêtes, parfois des vaches, souvent quelques chèvres.

Ils étaient armés, chassaient et se protégeaient des autres communautés par la violence. Au moyen âge, les villages de Ris, appelé Arris, de Gouaux, de lançon, existaient. Il est possible aussi qu’il y ait eu sur le mail de Lagarde en dessous de Ris un fortin en bois pour contrôler l’entrée dans la vallée.

Le village de Cazaux-Debat est plus tardif : il a été créé à la fin du XIVème siècle. Le seigneur d’Espagne et de Montespan, maitres du sol, a concédé ces unités d’exploitation aux paysans qui les exploitent. Ce sont Ces exploitations agricoles que l’on appelle des cazaux, des exploitations d’hommes libres, ou plutôt de familles, de Maisons libres. Ces familles étaient pratiquement propriétaires de leurs champs et de leurs prés qu’elles ont défrichés. Comme ces « cazaux » sont installées en dessous du village de Ris et de Bordères, elles sont appelées Cazaux Jus, les propriétés du dessous, ou Casalibus.

Pourquoi les seigneurs d’Espagne ont-ils décidé d’installer à cet endroit une communauté villageoise ? Parce qu’en face se trouvait le village de Lançon. La frontière entre les territoires placés sous l’autorité des barons d’Espagne et ceux des comtes d’Aure n’était pas la vallée dans son entier, mais la vallée du Louron moins Lançon et sa forêt du côté du Louron.

Inversement, le village de Gouaux était sur le versant donnait sur la vallée d’Aure. La création d’Ilhan et de Cazaux Debat permettaient donc de contrôler l’expansion des bergers de Lançon vers le Louron par la rive gauche, la plus difficile à contrôler

Les seigneurs d’Espagne Montespan appartenaient à un système féodal dominé par les comtes de Foix. De l’autre côté de la crête dominant la Neste à l’ouest, se trouvait la vallée d’Aure, dont les seigneurs, les comtes d’Aure puis de Labarthe, relevaient, eux, des rivaux des comtes de Foix, les Armagnac. Enfin, de l’autre côté de la crête sur laquelle se trouve le col d’Aspin, la Bigorre essayait de résister aux uns et aux autres, mais aussi à la poussée anglaise.

Entre les états de Gaston Fébus se trouvaient ceux des Armagnac et les vallées que se disputaient les deux rivaux en Comminges et en Bigorre

Entre les états de Gaston Fébus se trouvaient ceux des Armagnac et les vallées que se disputaient les deux rivaux en Comminges et en Bigorre

Que pouvait-on craindre ?

Tout d'abord, le passage de bandes armées de 50 à 100 ou 200 soldats se rendant ou rentrant d’Espagne et qui aurait pu attaquer un village pour se nourrir. L’organisation défensive mise en place ici répond à ce risque.

Les villages sont situés sur la hauteur, ce qui les rend difficile à attaquer. Le château défendu par des gens d’Armes peut accueillir les plus faibles qui peuvent s’y réfugier, et sert de point d’appui logistique pour organiser une colonne de renfort sur le point attaqué.

Depuis l’entrée de la vallée, le chemin passait par deux endroits étroits, surmontée d’une pente raide, et surmontant un ravin au fond duquel coulait la Neste. C’était des lieux idéaux pour tendre des embuscades et venir à bout des bandes armées les plus redoutables, à moindre frais : quelques grosses pierres libérées au bon moment, des chasseurs habiles au maniement de l’arc ou de l’arbalète pour achever les survivants.

Le château de Bordères avait donc pour fonction de proposer un accueil aux habitants trop faibles pour participer à la défense, et pour organiser la logistique militaire. C’était le poste de commandement. Il a joué ce rôle jusqu’au XVIème siècle. C’est un système où villages et château participent tous à la défense. Les gens du seigneur organisent, mais les combattants sont fournis par les villages.

A noter : depuis le château de Montespan est situé à 70 kilomètres en longeant la Garonne ou en passant par la montagne et par la vallée de la Barousse. Mais depuis le château de Montespan, on voit distinctement la vallée du Louron. Il était donc possible d’alerter par des grands feux en cas d’attaque les uns et les autres.

Les crêtes dominant la vallée du Louron vues depuis le chateau de Montespan

Les crêtes dominant la vallée du Louron vues depuis le chateau de Montespan

ruine du chateau de Montespan

ruine du chateau de Montespan

Si des attaques par des bandes de soldats de passage constituaient un risque réel, le risque principal restait les conflits entre villages. Le seigneur d’Espagne Montespan essayait de prévenir les conflits entre villages dont il était le seigneur, et protégeait ces mêmes villages contre ceux appartenant au système féodal rival. A Barrancoueu, l’instituteur a relaté un de ces conflits où s’est trouvé engagé un berger de Lançon.

http://www.amisdecazaux.fr/article-une-famille-de-cazaux-debat-les-rey-5eme-partie-maria-compagnet-epouse-rey-de-barrancoueu-118215397.html

Dans ces conditions, les hommes des villages sont des hommes libres. Toutefois, dans le Louron, les seigneurs Montespan sont présents. Les représentants des communautés sont élus sur une liste proposée par eux, quand ils ne sont pas choisis par eux.

Etape 3 : le château des barons d’Espagne – devant les ruines du château, après avoir remonté la rue et tourné à gauche au second carrefour.

Les murs du chateau de Bordères

Les murs du chateau de Bordères

La vallée du Louron était placée sous l’autorité des barons d’Espagne, installés à Bordères Louron. Très vite, ces derniers se sont déplacés vers Montespan, château qu’ils avaient fait construire à l’embouchure de la vallée du Couserans, non loin de Saint Bertrand de Comminges.

Ils dépendaient donc du comte de Comminges. Arreau et la vallée d’Aure dépendaient du vicomte de Labarthe, lui-même vassal des Armagnac. Au fur et à mesure, comme la noblesse, l’Eglise et les villages se structuraient. La vallée du Louron faisait partie du diocèse du Comminges, créé par Saint Bertrand aux alentours de 1100 et dont le siège se situait à Saint Bertrand de Comminges.

http://www.amisdecazaux.fr/article-le-29-novembre-s-est-la-saint-saturnin-le-patron-de-cazaux-debat-113201883.html

Le XIIème siècle a connu une expansion économique et démographique. Le siècle suivant fut pour la Gascogne, le Languedoc et les Pyrénées une époque troublée par la croisade contre les Albigeois, les cathares. Les seigneurs pyrénéens sont alors les alliés ou les vassaux du roi d’Aragon. C’est le cas en particulier des comptes de Toulouse, de Foix, de Comminges et des vicomtes du Béarn et de Carcassonne. Tous ces puissants seigneurs ont des fiefs en Aragon et jusqu’à Barcelone. En même temps, ils sont vassaux du Royaume de France qui s’étend jusqu’aux Pyrénées.

Jusque-là, les rois de France ne se sont pas vraiment intéressés au sud. Ils étaient suffisamment occupés par les comtes de champagne, les normands puis les Anglais. Mais le royaume d’Aragon commence à devenir un puissant royaume. Croisade après croisade, il repoussait les maures de plus en plus loin. Le prestige des rois d’Aragon s’étendait dans la chrétienté. Ils avaient la mainmise sur les seigneurs du sud du royaume de France. Ils avaient des vues sur la Provence, dont le comte de Toulouse était le seigneur.

Les états de Pierre II d'Aragon en France

Les états de Pierre II d'Aragon en France

Alors, en ce début du XIIIème siècle, le roi de France décida de s’attaquer au roi d’Argon. Le Pape accepta de prêcher la croisade, car les seigneurs du sud avaient laissé s’installer chez eux les disciples d’une religion hérétique, les cathares.

Ces ainsi que nous nous retrouvons en septembre 1213 dans la plaine à côté de Toulouse, à Muret. Deux armées se font face. D’un côté, les croisés commandés par Simon de Montfort. Ce sont des seigneurs du nord de la France ou d’Allemagne qui ont répondu à l’appel du Pape et du roi de France. Depuis quatre ans, cette armée pille le Languedoc.

Le baron d’Espagne a su se placer. Il réside à Montespan depuis mariage de Garcie d’Espagne, fille du seigneur de Bordières avec le comte de Couserans, 20 ans après la bataille de Muret. Il est devenu vassal du Roi de France, et il est aussi vassal et parent du puissant comte de Foix - Béarn. Il fait partie de la cour du roi de France.

Les barons d’Espagne participent aux croisades avec le roi de France Louis IX. Ils sont sénéchaux du roi de France en Quercy ou dans le Périgord, des régions sensibles car aux frontière du royaume aquitain des rois anglais. Ils ont créé avec le roi de France la bastide de Mont Royal de Rivière, que les indigènes appellent, avec leur accent, « Montréjeau ».

Pendant ce temps, les comtes de Foix font de la résistance. Alors que les comtes de Toulouse ont abandonné leur comté au frère du roi de France, que les vicomtes de Carcassonne ont été destitués, les comtes de Foix restent rebelles. Le Puech de Montségur, où près de 200 cathares refusent de se rendre et finissent au bucher, est situé au beau milieu de leur comté.

3 ans après avoir fondé Montréjeau avec le baron d’Espagne, le roi de France met le siège devant Foix, capitale des comtes de Foix. Les comtes de Foix acceptent de rendre l’hommage aux rois de France pour le comté de Foix, mais pas pour le Béarn.

Le XIVème siècle, c’est la guerre de cent ans, doublée, au pied des Pyrénées par la guerre entre la maison de Foix et celle d’Armagnac.

Le comte de Foix Gaston Febus, cherche à relier son comté de Foix et sa vicomté de Béarn par la Bigorre et le comté alors disloqué de Comminges. Deux barons d’Espagne s’illustrent aux côtés des rois de France et surtout, en jouant un rôle décisif pour forcer le destin des comtes de Foix. Ils s’appelaient Arnaud III d’Espagne et Roger 1er d’Espagne.

http://www.amisdecazaux.fr/article-es-montespan-dans-le-louron-la-brute-roger-1er-d-espagne-chevalier-du-siecle-de-fer-121409200.html

Au XVème siècle, la guerre reprend entre Foix et Armagnac, et entre Bourguignons et Armagnac.

Les comtes de Foix sont du côté Bourguignon, mais se rallient rapidement au roi Charles VII. Jeanne d’Arc est entourée de compagnons d’armes venus des Pyrénées et de Gascogne.

Dans les années 1430-1440, le comte d’Armagnac soudoie des bandes de routiers. Parmi eux, Rodrigue de Villandranno et ses espagnols sont parmi les plus terribles. Ils pillent la région, prennent Montréjeau la ville des barons d’Espagne, puis Samatan, Auterive… Arnaud d’Espagne, sénéchal de Foix et fils de Roger 1er, est tué dans le Comminges lors d’une bataille contre les routiers des Armagnac. Son frère lui succède. Les routiers quittent le Comminges.

Tout le monde est rassemblé par le roi Charles VII pour aller se battre contre les anglais et remonter la Guyenne de Dax jusqu’à Bordeaux qui est enfin reprise. La guerre de cent ans est finie, avec elle, le moyen âge.

Le comte Jean II d'Armagnac se révolte contre le roi de France, Louis XI. Il doit prendre la fuite et se réfugie au château de Bordères. La famille de Montespan a toujours essayé de ménager son puissant voisin.

Fin de l’histoire :

le comté d’Armagnac est dissous, les 4 vallées demandent à faire partie du royaume de France en échange de privilèges fiscaux et militaires. Le Baron d’Espagne est encore sollicité pour faciliter le mariage du comte de Foix Jean de Grally avec l’infante de Navarre. C’est ainsi que les comtes de Foix deviennent rois de Navarre. C’est le début de leur ascension, qui les conduira sur le trône de France, encore avec le soutien efficace des barons d’Espagne Montespan.

Au XVème siècle, après les règnes des rois Charles VII et de Louis XI, les seigneurs pyrénéens sont clairement placés sous l’autorité du roi de France. Les comtés du Comminges ou d’Armagnac n’existent plus. La vallée d’Aure fait partie des quatre vallées, avec la Barousse, la Neste et le Magnoac, une vallée située au-delà du plateau de Lannemezan. Il s’agit d’un pays d’Etat, qui relève de l’administration royale.

Le Louron est toujours gouverné par la famille d’Espagne Montespan, de plus en plus éloignée, mais qui veille aux intérêts des habitants de la vallée.

http://www.amisdecazaux.fr/article-les-montespan-dans-le-louron-le-bon-roger-iv-d-espagne-montespan-chevalier-de-la-renaissance-122033648.html

Seule, la Maison de Foix Béarn maintient une indépendance relative avec le Roi de France, car elle a réussi à accéder à la couronne des rois de Navarre. Les Montespan deviennent marquis au début du XVIIème siècle pour avoir facilité la prise du pouvoir par Henri d’Albret en ralliant à lui la noblesse locale, ultra catholique et tentée par la rébellion et le rapprochement avec l’Espagne.

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